Vauvert
En quelques mots…
Une commune du Gard d’environ 12 000 habitants au centre d’un triangle formé par les villes d’Arles , Montpellier et Nîmes, aux portes de la Camargue.
2eme étape du chemin de Compostelle, la Via Tolosana à 17km de Saint Gilles.
Origine
Vauvert, s’est d’abord appelé Posquières et ce jusqu’au 15ème siècle. Son nom vient de « vallée verdi » ou vallée verte, car elle se situe dans la vallée du Vistre. L’actuel cours d’eau emprunte l’ancien lit du Rhône qui déposait les fameuses « pierres qui roulent » que l’on retrouve sur les murs des anciennes maisons.
Histoire
Au moyen âge le village de Posquieres (Vauvert) était regroupé autour du château, sur la colline Castellas. Il était découpé en 2 quartiers, un occupé par les chrétiens, le deuxième par les juifs. Posquières abrite alors une école rabbinique où auraient été écrits les textes de la kabbale. De cette époque subsiste la « rue des juifs », la rue « des bonnets carrés » (bonnets portés par les professeurs juifs) et un cimetière juif découvert au sommet du village.
Le sanctuaire Notre Dame érigé au moyen âge, sur ce chemin de pèlerinage a vu la visite de Saint Louis, Charles IX, François 1er, le pape Clément. Ce sanctuaire sera détruit au moment des guerres de religion et de la révolte des camisards, suite à la révocation de l’édit de Nantes.
Les traditions taurines
Le taureau, à la robe noire et aux cornes en forme de lyre, est le roi. Les courses camarguaises en témoignent. C’est lui que l’on applaudit dans les arènes lorsqu’il a vaillament défendu ses attributs (cocarde, glands et ficelles accrochés à ses cornes) que les « raseteurs » essaient dangereusement d’arracher.
L’expression « au diable Vauvert »
Cette expression serait née au château de Vauvert également appelé Val vert à proximité de Paris, mais une légende veut que Vauvert, étape importante sur le chemin vers Compostelle, soit à l’origine de l’expression. Les pèlerins assistaient à des saynètes bibliques dans les rues ou le diable avait une place importante. Ainsi les pèlerins allaient « au diable de Vauvert ».